Créé en 1744 pendant le siècle des Lumières pour distinguer les meilleurs élèves, le Concours général a récompensé cette année 154 lauréats pour près de 15.000 candidats, soit un taux de réussite de 1,03 %.
Ces nouveaux élus intègrent un club dont font partie Victor Hugo, Alfred de Musset, Baudelaire, Alfred Jarry, Jorge Semprun ou Maurice Druon, le philosophe Bergson, l'historien Jules Michelet, des scientifiques comme Louis Pasteur, des artistes comme l'actrice Jeanne Balibar ou le cinéaste allemand Volker Schlöndorff ou l'ancien patron de la Société générale Daniel Bouton.
Parmi les lauréats, figurent également Robespierre, Camille Desmoulins, Jean Jaurès, Léon Blum, Georges Pompidou, ou, plus récemment, Jean-Pierre Chevènement ou Alain Juppé.
Institué par l'abbé Le Gendre, le concours était réservé à sa création aux garçons des lycées parisiens, puis s'est ouvert en 1922 aux provinciaux et aux jeunes filles.
Limité à l'origine au français, au latin, au grec, à l'histoire, aux mathématiques et à la physique, il s'est élargi en 1981 aux disciplines technologiques et professionnelles en 1995.
Les épreuves sont plus exigeantes et plus longues que celles du baccalauréat.
Il s'adresse aux classes de première et de terminales ainsi qu'aux apprentis en année terminale de formation en centre de formation d'apprentis. Les candidats sont proposés par leurs professeurs.
Les épreuves portaient cette année sur 54 matières : 36 disciplines générales et technologiques et 18 spécialités de baccalauréats professionnels.
102 prix ont été attribués cette année à 33 filles et 69 garçons dans le cadre du concours général des lycées (mathématiques, dissertation philosophique, génie mécanique, génie des matériaux, hébreu...) et 52 prix (43 garçons et 9 filles) dans le concours général des métiers (restauration, commerce, plasturgie, artisanat et métiers d'art...).
Les filles, qui ont pourtant de meilleurs résultats scolaires que les garçons, représentaient cette année un tiers des lauréats.