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nombre de siège à pourvoir : 1.
résultats du 1er tour :
Jean Pierre Chevènement (MRC) : 127 voix, 36,49%.
Robert Creel (UMP) : 97 voix, 27,87%.
patrick Jeanroch (FN) : O voix, O%.
Yves Ackerman (SOC) : 111 voix, 31,90%.
Marie Claude Beuret (COM) : 13 voix, 3,74%.
inscrits : 361,
abstention : 6, 1,66% des inscrits,
votants : 355, 98,34% des inscrits,
blancs, ou nuls : 7, 1,94% des inscrits, 1,97% des votants,
exprimés : 348, 96,40% des inscrits, 98,03 des votants.
résultats du second tour :
Jean Pierre Chevènement : (MRC) : 149 voix, 41,97% = élu.
Robert Creel (UMP) : 79 voix, 22,25%,
Yves Ackerman (SOC) : 127 voix, 35,77%.
inscrits : 361,
abstention : 3, 0,83% des inscrits,
votants : 358, 99,17% des inscrits,
blancs, ou nuls : 3, 0,83% des inscrits, 0,84% des votants,
exprimés : 355, 98,34% des inscrits, 99,16 des votants.
21/09/2008 | Mise à jour : 19:49 | Commentaires
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François Rebsamen, maire de Dijon et numéro 2 du Parti Socialiste, élu sénateur de Côte d'Or.
La dynamique de la gauche, qui aurait gagné de 15 à 20 sièges, ne remettra pas en cause l'équilibre politique de la Haute Assemblée qui reste acquise à la droite.
La gauche a enregistré une poussée au Sénat lors des élections sénatoriales de dimanche, mais sans renverser l'équilibre politique de la Haute Assemblée, qui restera à droite.
La majorité devrait en effet contenir cette dynamique de la gauche grâce à la surreprésentation des petites communes rurales traditionnellement conservatrices, et aussi par la création de 12 nouveaux sièges.
La gauche a gagné «entre 15 et 20 sièges» supplémentaires a estimé le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Roger Karoutchi. Il s'est félicité de la «bonne résistance des listes UMP». Le parti de Nicolas Sarkozy va conserver «aux alentours de 150 sièges» contre 159 dans le Sénat sortant. «Cela va nécessiter plus de dialogue entre l'UMP et ses partenaires de la majorité présidentielle, mais c'est quand même un très bon résultat», a-t-il dit.
L'UMP a ainsi gagné le nouveau poste créé en Haute-Garonne - une terre pourtant très à gauche - en Eure-et-Loir, dans Herault, et dans les deux îles caraïbes de St Barthélémy et St Martin.
Le PS a ravi à la droite deux sièges à l'UMP et un au centre en Ille-et-Vilaine, le siège supplémentaire créé en Gironde et dans les Bouches-du-Rhône. Il s'immisce dans les très droitières Alpes-maritimes en s'emparant du nouveau siège. Dans ce département, le président du groupe RDSE Pierre Laffitte, âgé de 83 ans, est battu.
A la faveur du renouvellement du Sénat, les femmes espéraient y passer la barre des 20% avec notamment l'arrivée de Marie-Hélène Des Esgaulx (UMP, Gironde) et et la jeune Samia Ghali (PS, Bouches-du-Rhône). Si ce taux est atteint, l'Assemblée nationale sera à la traîne, à seulement 18% d'élues.
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (MRC) a gagné son pari, battant le PS Yves Ackermann (PS) dans le Territoire de Belfort. Le maire de Dijon et numéro deux du PS, François Rebsamen, été élu sénateur de Côte-d'Or, où le PS a ravi deux des trois sièges à l'UMP, lors du second tour.
Au contraire, le porte-parole de l'UMP Dominique Paillé a mordu la poussière dans le collège des Français de l'étranger. De même, l'ancien ministre de la Défense Charles Millon, soutenu par l'UMP, a été battu lors du deuxième tour de l'élection sénatoriale dans l'Ain, où le PS a remporté deux des trois sièges.
Dans ce renouvellement d'un tiers de la haute Assemblée, 114 sièges étaient en jeu dans 39 départements, 4 collectivités d'Outre-mer et au sein du collège des Français de l'étranger (4 des 12 élus). 40 étaient à pourvoir à la proportionnelle et 74 au scrutin majoritaire à deux tours. Les premiers résultats ont porté sur des élus de premier tour dans des scrutins majoritaires.
Plusieurs sortants sont passés d'emblée. Ainsi des UMP Antoine Lefèvre et Pierre André (Aisne), Claude Belot et Michel Doublet (Charente-Maritime), Joël Bourdin et Ladislas Poniatowski (Eure). Grande stabilité en Corse où les deux PRG sortants, Nicolas Alfonsi (Corse-du-Sud) et François Vendasi (Haute-Corse) retrouvent leurs sièges.
Côté socialiste, le président sortant du groupe PS Jean-Pierre Bel, a recueilli 76,2% des voix de grands électeurs de l'Ariège. Claude Domeizel (Alpes-de-Haute-Provence), Roland Courteau et Marcel Rainaud (Aude) sont aussi repassés dès le premier tour, tout comme le communiste Gérard Le Cam (Côtes-d'Armor).
A Wallis et Futuna, territoire du Pacifique, le sortant UMP, Robert Laufoaulu, a été réélu.
En tout, près de 50.000 «grands électeurs» - conseillers municipaux, régionaux, généraux, députés - votaient dans les préfectures pour renouveler un tiers des sièges du Sénat, qui devrait rester ancré à droite malgré une progression attendue de la gauche.
Dès dimanche soir, la bataille pour la présidence du Sénat qui se joue à guichets fermés au sein de l'UMP, devait redoubler d'intensité entre les deux favoris Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher et l'outsider Philippe Marini, avec une primaire au groupe majoritaire, mercredi, pour les départager.
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