Gauche- Dix ans après sa première candidature, le sénateur du territoire de Belfort se relance à la conquête de l’élection présidentielle.
C’était le 5 novembre dernier, en direct du 20 heures de France 2. Jean-Pierre Chevènement l’annonce enfin : « J’ai beaucoup réfléchi, écouté et j’ai décidé de me porter candidat pour faire bouger les lignes ». Président d’honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), l’ancien ministre socialiste n’en a pas fini de se battre pour ses idées. « Ma voix manquerait si on ne l’entendait pas s’élever aujourd’hui. Je ne suis motivé que par le souci de servir le pays dans une période critique », s’est-il justifié pour défendre sa candidature.
Patriote et républicain, l’électron libre de la gauche a fixé «quatre repères fondamentaux» à son programme : « une monnaie moins chère », « la croissance plutôt que la récession », « la souveraineté de la France [...] budgétaire et fiscale » et « une Europe redressée et confédérale ». En clair, revenir à une monnaie nationale, pour les transactions intérieures, et passer d’une monnaie unique à une monnaie commune -conservée pour les échanges internationaux. Le tout en réindustrialisant la France pour la « reconquête de l’électorat ouvrier ». Des idées bien différentes de celles du candidat socialiste.
Jean-Pierre Chevènement déclare sa candidature à… par jpchevenement
Quand on lui demande ce qu’il pense de François Hollande, l’ex ministre de l’industrie répond que « c’est un homme fin et intelligent. Mais, en fidèle héritier de Jacques Delors, il a été pour le traité de Maastricht, puis pour la Constitution européenne. Je ne suis pas candidat contre François Hollande. Je veux aider la gauche et la France à se mettre à la hauteur des défis ». Pourtant, en annonçant sa candidature, Chevènement s’impos
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