Ce chiffre, annoncé ce matin par la Sécurité Routière, montre que la politique de vigilance et de sécurité routière des pouvoirs publics n’est jamais achevée.
Comme je l’ai toujours dit, seule une politique d’ensemble jouant sur l’éducation, la formation, la responsabilisation, la sensibilisation et la sanction, sur tout le territoire et pour l’ensemble des comportements routiers, mais aussi et bien sûr, les véhicules et les infrastructures, portera des fruits. Comme elle a déjà porté ses fruits, toujours fragiles.
Les radars de vitesse, c’est bien ; cela ne suffit pas !
D’ailleurs, c’est bel et bien grâce à la politique de prévention et de sécurité routière globale, que j’ai menée au gouvernement entre 1988 et 1993, que le nombre de morts sur les routes avait pu baisser de 20%.
Je demande donc la tenue d’assises nationales de la sécurité routière, déclinées au niveau national, bien sûr, mais également au niveau des territoires. Non pas que les pouvoirs publics aient particulièrement besoin d’un électrochoc -personne ne doute de leur volonté d’agir-, mais pour créer, dans l’opinion publique, un électrochoc des consciences. Car c’est là que tout se joue : les comportements doivent changer.